1. |
l'air
03:22
|
|||
|
À force de laisser la planète aux géants, nous laissons les temps s'accomplir.
À force d'épuiser la terre de nos enfants, nous avons menaçé la vie.
À force de déverser tout dans l'ocean, nous mélangeons l'espoir et le pire.
L'air que tu respires, ne sera plus qu'un souvenir.
La terre où tu grandis, ne sera plus qu'un souvenir.
L'air que tu respires, entre l'espoir et le pire.
L'astre qui brille, ne sera plus qu'un souvenir.
À force d'amasser les richesses qu'on lui prends, nous oublions ce qu'elle nous donne.
À force d'observer les changements qui étonnent, nous voulons croire en l'avenir.
|
||||
2. |
L'éternité
03:47
|
|||
|
Quand s'élève la rumeur, quand elle vient par ici, quand elle est tangible.
dans un monde, insensé.
Se pourrait il après tout que nous devenions tous des fous invinçibles.
la seule supportable idée.
Contre tout ce qui s'achève, dans un faisceau de lumière, je suis contre l'éphèmère et pour l'éternité.
Des voix de plus en plus présentes, c'est sûr, nous voilà tous attentifs.
oh, douce vérité.
Chaque quête, chaque piste que l'atteinte du but prime, le temps file.
dans un monde insensible.
|
||||
3. |
Jusqu'aux étoiles
03:41
|
|||
|
Mélange la réalité des mirroirs,
la princesse, les souliers, diadèmes et accessoires.
Mélange et prends tout devant toi
17 ans, soir de bal et la robe, baume à lèvre vidéo et tout le tra la la.
On a tous droits à sa belle histoire,
ton ballon, ton avion, ta fusée, jusqu'aux étoiles.
On a tous droits à sa belle histoire,
de naissance à jeunesse par l'amour, jusqu'aux étoiles.
Petite ballerine sortie tout droit d'une boîte à musique.
il arrive tu sais que l'univers ne soit pas si magique.
Ce soir au milieu de tous, la reine danse le début de sa vie.
Alors entre le prince, le cheval, le chateau, vidéo et tout le tra la la.
|
||||
4. |
Île était une fois
03:46
|
|||
|
Ma filature coupable, c'est un jeu le destin que l'on pousse à chaques pas.
Sans qu'elle le sache, je l'observe à l'écart quand elle joue avec l'espace.
Et si c'était elle, l'espace, celle que personne à part moi ne voit.
Et si c'était elle, l'histoire, qui commençe.
Il était une fois, sur une île elle et moi.
Ma filature coupable, c'est une rue que l'on prends, une récompense, un regard.
Sans qu'elle le sache, je gravite autour d'elle comme un objet dans l'espace.
Ils vécurent heureux insulaires
et jusqu'au dernier jour, refusèrent
de jeter une bouteille à la mer.
|
||||
5. |
Adieu
04:11
|
|||
|
J'ai marché des heures pour te voir.
J'ai regardé autour de moi.
Et pour que la scène soit plus belle,
J'ai rajouté des hirondelles.
Un jour merveilleux,
un jour malheureux,
Je suis venu te dire adieu.
Et comme le mauve est fait d'un peu de rouge, d'un peu de bleu,
je suis venu te dire adieu.
J'ai regardé par la fenêtre,
pour voir de quoi le monde a l'air.
Pour que l'univers soit plus grand,
j'ai regardé jouer des enfants.
|
||||
6. |
800 larmes
03:25
|
|||
|
Au creux des insondables âmes,
cachant des secrets formidables,
attends comme une terre la pluie.
Il émane d'elle un calme sublîme,
toute seule, entourée comme une île,
comme l'eau se blessant sur le sable fin.
Et je verserai 800 larmes sur son sort.
Et jamais ne verserai de larmes sur son corps.
Et je verserai mes sanglots longs
jusqu'à graver la pierre de son nom
2 âmes contre l'impitoyable montre,
or,
Il émane d'elle un calme sublîme,
toute seule, entourée comme une île,
comme l'eau se blessant sur le sable fin.
|
||||
7. |
Gare
03:54
|
|||
|
Approchez tous par ici devant vous venus et partis,
vous curieux de gloques choses étranges.
Que la sensation soit forte et hors de vos vies vous transportent
l'illusion, véritable illusion.
Sans crier gare, traquer le drame, la béante ouverture sur le monde.
Poudre d'oeil et venim d'écran devant vous accrots émanants,
toute la planète surconsommément.
Et l'affluence influence et l'impression d'une présence,
l'illusion de mon appartement.
|
||||
8. |
Un monde parfait
04:29
|
|||
|
J'ai d'abord installé le ciel pour qu'il soit parfait.
J'ai pris un coin du soleil, celui que tu aimais.
J'ai fait se lever le vent, sur des tons de vert.
Je voulais fixer le temps, connaître son secret.
Au milieu des couleurs, de ce monde irréelle.
Tu étais là dans la lumière.
À l'heure où la forêt devient un autre monde.
À l'heure où la forêt se transforme en un monde,
en un monde parfait.
À l'heure précise du jour, en cet instant bref.
Avant que le loup nous guette, quand les chiens se taisent.
Au mileu des couleurs, de ce monde irréelle.
Tu étais là dans la lumière.
|
||||
9. |
Je reviendrai
03:32
|
|||
|
Le devoir tout laisser derrière, un autre pays loin la guerre.
Dernier matin, ton visage que les mots ne trouveront jamais.
Nos mains glissant sur nos corps, comme des souvenirs éternels.
Ils nous restent 1 heure dans nos bras, ton parfum va devenir mon air.
C'que j'entrevois dans tes yeux, me suivra jusqu'au bout d'la terre.
En allant coucher les enfants, embrasse les pour moi sur la tête.
Tu sais je reviendrai.
Puisque la vie me déchire, je veux qu'elle me sépare en deux,
Une moitié de moi pour partir et l'autre avec toi, comme des dieux.
Encore 10 minutes, tu seras forte, je srai fort.
En m'éloignant de ceux que j'aime, on dirait qu'mon âme quitte mon corps.
|
||||
10. |
Ici
04:19
|
|||
|
Perdu sur les chemins de pierres, un jour berçé par les rivières,
nous 2 touchant de grands arbres, les aiguilles.
Nous 2 dans des champs si pûres, le vent jouant la chevelure,
nous 2 seul au théâtre de la terre.
Et voilà, pourquoi, je dis, que c'est grand, c'est beau la vie.
Alors, prends moi dans tes bras, arrêtons nous ici.
Ici le reste n'existe pas, arrêtons nous ici.
Un jour un oiseau, une branche, une brindille, un dimanche,
il était petit, tout petit.
Nous avons vu la tempête et aussi la fleur qui s'entête à faire une brèche
dans l'asphalte gris.
|
||||
11. |
Je reviendrai (dub mix)
03:30
|
|||
|
Le devoir tout laisser derrière, un autre pays loin, la guerre...
Je reviendrai.
Tu seras forte, je serai fort...
On dirait qu'mon âme quitte mon corps...
Je reviendrai.
|
||||
12. |
||||
13. |
||||
14. |
Never more (bonus track)
03:46
|
|||
15. |
||||
16. |
||||
Marée Noire Quebec City, Québec
If you like Marée noire, you may also like:
Carla Geneve returns with a record of jittery alt-rock, topped with lyrics that are both wry and introspective.
go to album
A caustically funny, riff-filled assault on everything that makes this world suck—yup, it's a new record from the legendary Mudhoney.
go to album
Dreamy doom-pop for the spooky season from Seattle's Tylo.
go to album
Community / GBY
by Running Joke
A pair of gutsy indie rock songs from Adelaide outfit running joke that are as hooky as they are bone-brittle.
go to album
I Want The Door To Open
by Lala Lala
On her latest record, Lillie West considers the way the self is constructed.
go to album
Rantings From The Book Of Swamp
by Kim Salmon and the Surrealists
Melbourne avant-gardists Kim Salmon and the Surrealists return with a slab of grungy, lo-fi rock & roll.
go to album
Post-punk in the Sonic Youth mold—melody covered by creeping fuzz, anchored by architectural rhythms, with lyrics both abstract and direct.
go to album
